Des massages pour du bien-être

Il est 10h quand Cédric se lève. Il va bien, se sent bien, mais n'a pas d'appétit. La nuit, toutefois, n'a pas été de tout repos. Lorsqu'il s'est couché, il allait plutôt bien. Mais à 23h, il s'est réveillé et m'a demandé 5 gouttes de Rivotril pour être calmé de ces impatiences qui l'énervent au plus haut point. Il s'est assez bien rendormi mais de fortes douleurs à la cheville l'ont réveillé à 3h puis à 5h30. Autant vous dire que nous avons profité de ce vendredi de repos pour faire la grasse matinée.

Dès mon réveil, j'ai de nouveau téléphoné à Perrine, comme convenu. Elle m'a réexpliqué que les symptômes dont souffrait Cédric -vomissements, impatiences- étaient des effets secondaires de la morphine et que la manifestation de ces symptômes indique qu'il faut sevrer le malade, que la morphine n'est plus nécessaire. Nous décidons alors de faire des plateaux pour que le sevrage se fasse de façon très douce. Aujourd'hui encore, Cédric prend de l'Actiskenan 10 mg. Mais, dès demain, il prendra 6 gouttes d'Oramorph (antalgique à base de sulfate de Morphine) trois fois par jour et ce pendant trois jours, puis 5 gouttes..., puis 4 gouttes... jusqu'à 1 goutte trois fois par jour pendant trois jours et enfin, plus rien. En parallèle, quand il prendra 4 gouttes, on augmentera le Lyrica à 150.

Je profite de notre conversation pour demander à Perrine si des massages seraient envisageables pour Cédric. J'ai dans l'idée qu'il ne peut pas avoir n'importe quelle sorte de massage. Ma crainte, justifiée, serait que le massage (style drainage lymphatique) entraîne des cellules cancéreuses et les éparpille. Perrine confirme tout à fait mes inquiétudes et m'encourage à trouver une personne de confiance. Elle adhère complètement à un massage décontracturant, de bien-être, stimulant le courant énergétique, pour le dos qui a été très sollicité par les opérations successives et pour tout le reste du corps, hormis la jambe malade. Elle me parle également de réflexologie plantaire. A la fin de notre échange, elle me donne les coordonnées d'un thérapeute en qui elle a toute confiance.

Pour l'heure, il me reste donc à appeler la pharmacie pour avertir que Perrine faxe l'ordonnance dans la journée. Je pourrai ensuite récupérer l'Oramorph pour que Cédric puisse le prendre dès demain matin. J'ai eu la bonne idée de téléphoner car la pharmacienne doit commander l'Oramorph avant midi pour l'avoir cet après-midi, et il est déjà 11h30 !

En début d'après-midi, j'ai la surprise d'avoir un coup de fil de Valentin, un massothérapeute. Nous convenons donc d'un rendez-vous demain, en fin d'après-midi. Merci à Valentin et à Perrine de se rendre disponibles pour Cédric, de lui consacrer du temps (malgré des journées fortement chargées), de faire des démarches pour nous faciliter le contact.