Retour à l'hôpital

Cédric a trouvé comment chasser l'ennui ; en prenant quelques jours de vacances... à l'IHOP ! Je rembobine donc le film pour vous le rediffuser.

Vous aurez bien compris que les vacances de la Toussaint n'ont pas du tout eu le goût habituel de vraies vacances pour Cédric. Je n'ai pas recensé les "j'ai mal", "j'en ai marre", "je suis fatigué" qui ont envahi son quotidien mais je vous laisse imaginer. D'autre part, je n'ai pas compté le nombre de coups de fil et les heures passées au téléphone avec tantôt une infirmière, tantôt un médecin, tantôt un interne pour essayer d'adapter au mieux le traitement. Depuis longtemps -trop longtemps-, Cédric souffre jours et nuits d'une douleur à la cheville aujourd'hui devenue insupportable. Même s'il a eu des moments de répits, il ne s'endort plus avant une heure ou deux du matin, après que je l'ai assommé de morphiniques et d'antalgiques (conseillés par téléphone toutes les heures -ou presque- par le médecin, je vous rassure !). Autant vous dire que les matinées se passent au fond du lit à essayer d'émerger. Malgré toute sa bonne volonté, Perrine a bien du mal à trouver le juste équilibre qui permette à Cédric d'être soulagé sans être shooté.

Cette semaine, elle est en congés et j'ai donc pris contact avec le Dr Bergeron, directeur de l'IHOP, qui assurait le relais de Perrine. Après plusieurs échanges téléphoniques, il m'a donné son numéro de téléphone personnel si nécessaire. Et oui ! J'ai mes entrées !!! Les matins et les soirs se sont suivis laissant apparaître des douleurs de plus en plus fréquentes et de plus en plus intenses. Mercredi, Louise, la belle-soeur de Cédric, est très gentiment venue lui tenir compagnie. Grâce aux jeux vidéo, la journée n'a pas été trop longue. Mais, le soir est arrivé avec ses douleurs habituelles. Vers 23 h, ne sachant plus quoi faire pour soulager Cédric, j'ai de nouveau téléphoné à Arthur, interne à l'IHOP. Après un long échange, et après en avoir référé au Dr Demange, le médecin d'astreinte, nous envisageons une hospitalisation.

Jeudi matin, re-téléphone pour expliquer à Arthur la nuit de Cédric. Avec un endormissement à 2 h, puis des réveils à 3h30 et 5h30, il est clair que Cédric ne peut pas continuer à souffrir ainsi. Nous allons donc à l'IHOP dans l'après-midi. En début de soirée, alors que les douleurs reviennent à la charge, Julie, Arthur et Adrien, les internes, se relaient régulièrement auprès de Cédric pour savoir où il a mal et comment se manifeste la douleur. Ces derniers jours, on a ajouté tel médicament, diminué celui-ci, un peu augmenté puis stoppé celui-là,... Bref ! Il est temps de mettre à plat le traitement et de le repenser correctement. Waouh ! Quand je vois tout ce que Cédric doit avaler, je me demande comment il fait pour tenir encore debout.

Comments

[Doudou]

Cedric est en bonnes mains ,toute l'equipe medicale autour de lui pour trouver le traitement qui va le soulager

Profitez en pour souffler un peu , reposez vous

On pense a vous tres fort

Biz

Annie doudou