Des nuits peu reposantes
Dimanche soir, Cédric a mis très longtemps à trouver le sommeil. Normal, me direz-vous, après l'annonce des dernières nouvelles ! Je ne suis pourtant pas certaine que ce soit la cause. Il est un peu énervé, excité. Trois gouttes de Rivotril à une heure du matin, puis il finit pas s'endormir. Quant à moi, même si j'ai le sommeil très facile, il me faudra cette fois-ci un livre et deux bonnes heures avant de cligner des paupières. Debout à 6 heures, je prépare le traitement de Cédric. Il n'est vraiment pas en forme et finit par se rendormir. Un coup de fil à son maître de stage et Cédric ne retournera au travail que l'après-midi.
Le soir, il sent de nouveau de l'excitation et me demande du Laroxil et du Rivotril pour se coucher. Le sommeil tardera quand même à venir. Et, ce matin, il vient me réveiller à 5 heures. Il est très énervé, ne tient pas en place et m'avoue qu'il fait un énorme effort pour ne pas tout casser autour de lui. Il me réclame 3 gouttes de Rivotril que je m'empresse de lui donner. Mais, cette fois-ci, elles n'auront aucun effet. J'appelle donc l'interne de garde à l'IHOP ; pendant ce coup de fil, Cédric et moi réalisons que le comportement de Cédric ressemble beaucoup au syndrome de dépendance qu'il a fait quelques semaines auparavant. L'interne nous confirme alors qu'il faut rapidement donner les 6 gouttes d'Oramorph à Cédric, sans attendre l'heure habituelle du traitement. Trois quarts d'heure plus tard, enfin calmé, il se rendort. Rivotril + Oramorph = impossible de se lever à une demi-heure pour aller au travail. Nouveau coup de fil au maître de stage de Cédric qui se montre vraiment très compréhensif. Cédric retournera donc à son stage cet après-midi.
En fin de journée, Perrine me téléphone. Elle rentre tout juste de plusieurs jours d'absence et n'a pas encore eu le temps de comparer les résultats des derniers examens avec les précédents. Elle me propose toutefois de rencontrer Cédric ce jeudi.
Un grand Merci à Annick pour sa carte toute en originalité !