Cédric n'en finit pas avec les douleurs

La deuxième nuit ? Comment dire ? ... Je l'ai passée en grande partie au chevet de Cédric. La tumeur du tibia prend ses aises et bouge beaucoup puisqu'aucune chimio ne l'en empêche. Mais on ne peut pas remettre de suite Cédric sous chimio. Il faut se donner une semaine de recul pour savoir si le geste de mercredi aura été efficace. Si ce n'est pas le cas, on poserait un boîtier qui diffuse un anesthésiant. Et, pour cela, il ne faut pas que Cédric soit sous chimio. Les choses ne sont donc pas si faciles que ça.

Cette nuit-là, la tumeur ayant bien vilainement évolué, Cédric est de nouveau confronté à de très fortes douleurs. A 1 h du matin, je m'avise infirmière de nuit pour refaire totalement le pansement qui semble compresser le tibia. En fait, un oedème revient en force et le pansement ressemble à un garrot. A 2 h, je téléphone à Adrien, l'interne de garde, qui m'aide à gérer les antalgiques pour soulager Cédric. Comme bien souvent, il ne trouvera le sommeil qu'à grands renforts de médicaments, mais avec des douleurs tout de même.

Ce matin, au réveil, Adrien nous téléphone pour nous proposer de rencontrer Perrine afin de permettre à Cédric de passer le week-end dans les meilleures conditions. Pour ne pas nuire au rein fatigué de Cédric, Perrine avait décidé de supprimer, dans un premier temps, le Biprofenid le soir. A cause des douleurs survenues cette nuit et de l'évolution de la tumeur du tibia, Cédric reprend le Biprofenid, ainsi qu'un antibiotique. Perrine nous explique également comment gérer les différents médicaments pour les jours à venir, au cas où les douleurs se feraient plus intenses.

Cédric est rassuré ; nous pouvons rentrer à la maison.

Comments

[Mamychet]

Meme si j écris pas souvent sur ce mur, on est la et on pense toujours a vous tres fort. Avec toute notre affection.

[Jean Luc]

Tenir, tenir et encore tenir. Résister sans lâcher d'un pouce et attendre l'amélioration. Je suis admiratif du courage de chacun d'entre vous et je vous envoie toute l'énergie que je peux pour vous aider à passer ces moments usants et déstabilisants. De tout cœur avec vous !

[grillon]

Merci, très sincèrement.

[Pirates]

On est là .....