Une visite très appréciée
On aime tellement Lyon, Cédric et moi ! Je crois qu'on va y passer nos vacances ! Aujourd'hui, c'est Marie qui s'y colle et qui nous conduit à l'IHOP. Arrivée à 7h50 : trop tôt ! Les portes sont encore fermées. Nous tenions à arriver de bonne heure dans l'espoir de partir... de bonne heure ! Pas gagné !!! Dès l'ouverture, Yvette s'occupe de Cédric puis Béatrice, l'infirmière, prend le relais. Le PAC est piqué et le prélèvement part au labo. Hélène arrive ensuite. Elle a reçu des consignes du centre strasbourgeois qui gère le traitement du Rapiri : même si les plaquettes sont basses, Cédric recevra sa chimio aujourd'hui. En fonction des résultats de la prise de sang, il aura ou non une transfusion de plaquettes.
Une interne vient ensuite l'ausculter. Tout va bien, si ce n'est une douleur à l'intérieur du coude droit qui persiste depuis plusieurs jours. Rien d'inquiétant, semble-t-il, mais on va tout de même surveiller. Dans la matinée, nous avons la visite de Marie-Laure, Jonas et Nell. Leur présence n'étant pas autorisée dans l'hôpital de jour, nous allons dans le hall de l'IHOP pour discutailler, pendant que Jonas et Cédric partent jouer au baby-foot, puis à la WII. Leur visite tombe à point nommé car les heures d'attente sont interminables. Et on apprécie d'autant leur présence que nous ne nous sommes pas vu depuis bien longtemps.
La chimio préparée à la pharmacie est livrée à l'hôpital de jour et Cédric retourne dans sa chambre. Les nausées, puis les vomissements commencent à le fatiguer. Il ne reste plus que 10 mn de chimio lorsque Cédric se sent gêné par de l'asthme. L'interne stoppe le passage de la chimio. Après une auscultation, il est décidé de reprendre la chimio, mais en la faisant passer plus lentement, sur 20 mn au lieu des 10 mn prévues. Ordre et contre-ordre : malgré le manque de plaquettes, le médecin décide de ne pas transfuser Cédric en plaquettes. On peut donc rentrer à la maison. Cédric tient toutefois à dire "au revoir" à Bérengère, l'élève en médecine qui s'est occupée de lui lors de nos deux visites précédentes car son stage à l'IHOP se termine et nous ne la reverrons pas.
Un coup de fil à Marie qui nous ramène ; il est 16 h ! Arrivé à la maison, Cédric, brassé par le retour, court déposer un gros vomito dans les toilettes. La fin d'après-midi se passe sur le canapé, entre siestes et télé.