Demain, c'est Zometa !

La semaine s'est aussi bien terminée qu'elle avait commencé côté stage : des collègues très sympathiques, un travail intéressant et diversifié malgré un réveil bien matinal. Cédric travaille pour les ateliers municipaux de Vienne et ce, durant cinq semaines. Il finira donc pour les vacances de Noël. Son travail consiste à assurer la maintenance électrique dans les locaux gérés par la mairie : écoles, police municipale, médiathèque, mjc, théâtre antique, etc. Les horaires ? Il faut être à pied d'oeuvre dès 7 h du matin. De midi à 13h15, pause casse-croûte : moment très apprécié par Cédric qui, tout comme les employés, s'installe dans la salle de repos et profite d'une bonne sieste. La journée se termine à 16h. Depuis son opération à la jambe, Cédric est reconnu comme handicapé par le code du travail. J'avais donc l'intention de demander un aménagement de son temps de travail pendant son stage. Mais il ne l'entend pas de cette oreille. Du moment qu'il peut assumer, il ne veut pas bénéficier de passe-droits -tout à fait légaux, soit dit en passant- car il se sent "comme tout le monde".

La semaine s'est également bien passée côté traitement. Sans bousculer les choses, je diminue les doses de certains médicaments, et j'en supprime d'autres. Plus de Doliprane, ni Primperan (anti vomitif), ni Versatis (lidocaïne), ni Laroxyl (antalgique), et moins de Skenan (morphinique). Au total, le traitement est aujourd'hui allégé de huit médicaments au quotidien. Et Cédric ne s'en porte pas plus mal. Il ne se plaint d'aucune douleur.

Ce midi, j'ai emmené Cédric au laboratoire pour une prise de sang. Au-delà de tout le suivi qu'elle permet, cette prise de sang nous donnera le taux de créatinine. La semaine dernière, il avait bien baissé mais pas suffisamment pour permettre l'injection du Zometa. Perrine m'avait alors dit que, quel que soit le taux cette semaine, Cédric recevrait le Zometa. Pour assurer l'efficacité du traitement, on ne peut pas attendre indéfiniment ! Nous irons donc, demain, à l'IHOP pour cette fameuse perfusion.

Comments

[Marie-Laure]

Que de bonnes nouvelles!

Nous pensons fort à vous.

Gros bisous.

Marie-Laure, Jonas et Nell