Les yeux rivés sur la montre
Etre couché et ne pouvoir bouger que les bras et les jambes... "Aïe ! J'ai trop mal au dos ! ". Corinne, une très gentille aide-soignante, prend mille et une précautions pour basculer Cédric sur le côté gauche. Elle lui fait ensuite un très agréable massage du dos qui le soulage... sur le moment. Mais les douleurs reviennent à l'attaque. Une perfusion de Perfalgan prend le relais du massage. Puis, très souvent - trop souvent - Cédric me demande l'heure ! Il peut se faire un bolus toutes les 30 mn. Il actionne alors une petite pompe pour s'auto-injecter un peu de morphine. Il ne veut surtout pas laisser passer le coche. Même cette pompe à morphine ne vient pas à bout de ses douleurs. Alors il demande à l'infirmière s'il est possible d'enlever la péridurale (qui permet l'injection de la morphine) et d'avoir du Nubain. Pour avoir déjà eu ce médicament, Cédric se souvient qu'il lui avait été bénéfique. L'anesthésiste ayant donné son accord, il en aura cet après-midi.
La matinée s'est plutôt bien passée, avec tous les allers et venues habituels : petit déjeuner, ménage, kiné, surveillance, soins, radio, massage... pas le temps de fermer l'oeil.
Cédric a été très douloureux hier après-midi et ce matin au réveil. Les choses semblent vouloir se calmer et il commence à réclamer à manger. C'est une bonne chose ! Mais il va falloir y aller doucement, tout doucement, pour éviter nausées et autres maux d'estomac.